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Si on parlait... ... cinéma, manga, série et littérature ? ça vous tente?

The amazing Spiderman 2 : le destin d'un héros

David J. Collins

The amazing spiderman

Droit dans le mur !

Il est des films dont on a du mal à se décider si on a aimé ou pas. Amazing Spiderman 2 en fait partie. Pas complètement naze et sûrement pas bon du tout non plus. Une chose est sûre par contre : j’ai trouvé le temps long tout de même. Probablement à cause de cette surenchère au niveau des bad guy. Il y en a tellement qu’au final on n’en voit pas tant que ça. Que ce soit Electro, le Bouffon ou Rhino, tout est expédié en 15 minutes sur la fin. La mise en situation des deux premiers est d’une longueur sans fin alors que pour le troisième, elle ne sert qu’à lancer le film sur la désormais incontournable scène d’action d’ouverture. Bref, tout est construit de la même manière pendant 2h20 interminables : un peu de romance ado avec les sempiternelles « je t’aime moi non plus », puis on tourne autour de Parker avec des pseudos révélations fracassantes au sujet de la mort de ses parents dans le genre « Ah mais on vous a pas tout dit ! », puis quand on y pense et surtout parce qu’on sait que le spectateur s’endort dans son siège, on balance une séquence d’action qui dépote (et ma foi plutôt réussie) en revisitant le bullet time à toutes les sauces mais en l’expédiant en deux temps trois mouvements. Un déséquilibre total que les blagues puériles de Peter Parker ne parviendront jamais à rehausser (manquerait plus ça d’ailleurs !). Elles en deviennent si affligeantes que lorsqu’il y a du véritable humour, on ne réagit pas. Si, si, il y a quand même deux ou trois trucs marrant, en cherchant bien. Encore une fois, la tension dramatique souvent présente joue au yoyo, balançant entre le presque parfait et le « je tombe à plat ». Le jeu des acteurs est identique, malheureusement. Il oscille entre la performance du dit acteur et la crétinerie surjouée. Seul Dane Dehaan s’en tire à bon compte, à mon sens, même si encore une fois, son rôle de Bouffon passe à la vitesse de la lumière. On nous avait annoncé trois méchants, c’est à peine si on en voit un. Même pour annoncer de futurs ennemis, une bande annonce de 2h20 sans rien dedans et qui tourne en rond, c’est un peu exagéré.

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