Jack Reacher

Bof !

Les pièces se placent rapidement sur l’échiquier au long d’une première demi-heure assez prometteuse. 6 balles, 5 victimes, forcément : problème ; et un suspect que l’on montre d’emblée comme accusé à tort. Vient alors le nom de Jack Reacher, une sorte de légende mi Sherlock Holmes, mi Batman. Enigmatique et très particulier, il s’engage sur une affaire qui lui parait de plus en plus étrange et à nous aussi.

Seulement voilà, le film devient vite un pétard mouillé où très peu de choses peuvent être sauvées. On nous promet, on nous promet, on nous promet pour au final ne rien nous donner. Si le personnage de Cruise est intéressant, on en a quand même vite fait le tour. Aucune tension dramatique de ce côté-là et quand le réal veut lui coller une remise en question sur le dos, on n’y croit pas un instant.

La séquence de course poursuite en voiture est plutôt bien faite et originale mais ne suffit pas à rehausser la médiocrité de l’ensemble. Rapidement, on rame, on tourne en rond, ça parle pour ne rien dire et on peine à arriver à la fin. Heureusement qu'il y a quelques bonnes idées à la réalisation...

Ce n’est pas de sinistre mémoire mais ce film s’oublie vite une fois le lecteur éteint.