Evasion

Par ici la sortie...

Stallone, Schwarzy sur le même écran, c’est toujours un rêve éveillé pour les fans de ces monstres du cinéma contemporain. Si les BA présentaient un film aux allures sympathiques et nous renvoyant, nostalgiques, à nos chères années 80, au final, il n’en est rien. Pas de suspense, malgré les efforts déployés pour en créer ; rien d’original que ce soit dans la réalisation ou dans le scénario ; si le tout tient à flot, c’est uniquement par la présence de Rocky et du Terminator (et quand même aussi grâce à Jésus). Même là, on aurait apprécié que ça défouraille plus. Question joutes verbales entre les compétiteurs, « Expendables » a su y faire. Ici, on nous en promet sans rien donner. Et tout fonctionne comme ça. Dans le genre évasion, même Fortress était plus excitant, plus innovant. Encore une fois, les BA étaient pleines de promesses et au fur et à mesure que les secondes défilent, on comprend qu’on s’est fait enfi… qu’on s’est fait avoir !
Le film n’est pas une purge complète cependant. Il se laisse gentiment regarder. Le rythme est assez soutenu pour nous empêcher de le zapper et de parvenir sans difficulté jusqu’à la fin qui ô surprise n’a rien de surprenant. L’ambition de départ n’est pas satisfaite et malheureusement, « Evasion » rejoint la case « oublié sitôt le générique entamé ».