Tokyo Ghoul (Saison 2)

Ce qui était seulement annoncé dans la saison 1 démarre plutôt bien dans cette saison 2. Le chemin que je voulais voir prendre la série est le bon mais très vite, il a fallu déchanter. Le rythme sauvage et violent se perd quelque peu, pour revenir en force ici ou là, le temps de deux ou trois épisodes d’affilé qui nous permettent d’oublier ces autres moments qui oscillent entre l’intéressant et le soporifique.

Pour l’intéressant et sous forme de flashs back, on en apprend un peu plus sur les personnages et leur désormais folie notoire.

Pour le soporifique, on laisse les animateurs en vacances pour nous balancer des plans très longs et inutiles avec une lancinante mélodie au piano, genre musique d’accompagnement des sims !

La partie musicale est d’ailleurs principalement au piano et même si j’aime ça, avec cette mélancolie environnante, écœurante et permanente, l’anime prend un tournant pour le moins étrange où au lieu de répondre aux questions, on en pose toujours plus et on oublie surtout ce gros virage à 180° qui était des plus excitants en début de saison.

Beaucoup de choses mises en place sont alors purement et simplement zappées au point de faire courir un personnage durant trois épisodes en le faisant tourner en rond dans toute la ville. Choix étranges donc pour une saison en fin de compte décevante et au final encore plus inexplicable…

Une saison 3 est prévue mais la question est de savoir si elle rattrapera ce ratage incompréhensible.