Chef d'oeuvre ! Il n'y a pas de doute, c'est une tuerie ce film ! Complexe, il ne faut pas décrocher les wagons en route. Nolan a l'art de nous perdre sans nous perdre. Si bien que si l'on comprend les tenants et les aboutissants de l'histoire, on ne sait pas réellement où l'on se trouve. Cela peut être dérangeant si on ne se prend pas au jeu, si on n'accepte pas que l'on est devant un film loin d'être pépère. Les effets spéciaux hallucinants sont utilisés à bon escient, avec parcimonie, sans noyer le film. Ils sont là pour le servir et offrir des images gigantesques. Nolan va jusqu'au bout de...
Décapant, délirant, sincère, du fun, rien que du fun ! Pour percer, un groupe de rock décide de s'infiltrer dans une station de radio locale pour la forcer à diffuser son titre à l'antenne. Mais si on ne veut pas le balancer sur les ondes ? Pas grave ! Les trois compères amènent avec eux des pistolets à eau assez convaincants pour faire illusion et obtenir tout ce qu'ils veulent. Ils deviennent alors les instigateurs d'une prise d'otage. Grosse critique de l'univers musicale d'aujourd'hui, ce film qui passe inaperçu est une fraîche petite comédie où de grands noms de la musique circulant le temps...
Joe Pesci, dans toute sa splendeur, campe un avocat fraîchement sorti des bancs de l'école après plus de 6 tentatives pour obtenir son diplôme. Sa première affaire est un meurtre et les méthodes quelques peu désinvoltes de l'avocat vont lui jouer bien des tours. Mais petit scarabée deviendra grand au bout de ces quelques jours de procès complètement hallucinants. On joue ici surtout sur la capacité de Joe Pesci à jouer les gros bras que rien n'arrête et qui se fait à chaque avoir. Jusqu'au moment où le minable petit avocat raté montre qu'il est impossible de faire avaler des couleuvres à un Gambini...
Là encore... le nullissime est vaincu ! Si on fait défiler les ralentis à vitesse normale, le film ne fait plus deux heures mais 1 à tout casser. Cette fois-ci, ça y est, l'esprit "Mission Impossible", que De Palma avait relativement bien préservé (en dépit d'une fin complètement absurde), a claqué, est jeté aux ordures. Dès la séquence d'ouverture (Tom Cruise fait de l'escalade en espadrille et sans filin !!!!!!! ("En espadrille, on a l'air d'un con... en espadrille, ça put des pieds!"), le ton est donné. On a affaire à une grosse machine hollywoodienne qui ne s'embarrasse pas de chichis et encore...
Même le mot nullissime n'ait plus assez fort ! Pour faire du cinéma, c'est simple! Vous êtes inconnu, vous n'avez jamais tenu une caméra (c'est à peine si vous savez ce que c'est !), mais pas grave ! Vous entrez dans le bureau du producteur et vous dites être fan d'un jeu de société et qu'il faut absolument vous refiler la réalisation de son adaptation cinématographique ! Résultat, vous ferez un film niais au possible avec des effets spéciaux torchés à la va vite par le premier chimpanzé échappé du zoo (pas sûr qu'il fasse pire en réalité), en reprenant sans arrêt le même plan de la caméra qui...
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