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Si on parlait... ... cinéma, manga, série et littérature ? ça vous tente?

Better Call Saul - Saison 1

David J. Collins

better call saul

6 ans avant que Saul Goodman ne rencontre Walter White. Il ne s’appelle pas encore Saul Goodman mais James M. McGill et peine à boucler ses fins de mois. Petit escroc, il a une seconde chance et décide de passer l’examen du barreau. McGill pourrait être un brillant avocat. À la poursuite de la gloire et de la fortune, il va rapidement comprendre que l’on obtient que ce que l’on mérite… à moins d’utiliser les détours ou de carrément les construire soi-même.

Dramatiquement drôle, il faut avoir vu Breaking Bad pour apprécier certains côtés de cette première saison, notamment le final de l’épisode 1. En effet, si on n’a pas vu Breaking Bad, on ne pourra comprendre pourquoi c’est si tordant.

L’autre aspect, c’est que l’on connait Saul Goodman et son goût immodéré pour l’escroquerie d’envergure qui consiste à tourner la loi à son avantage en prenant tous les chemins de traverse possibles, quitte à cracher sur la loi elle-même et le code de déontologie.

Car c’est bien le devenir de Saul Goodman qui nous est raconté là. On retrouve certains personnages de Breaking Bad mais ils ne sont pas encore à la place qu’on leur connait. On retrouve le cadre si particulier d’Albuquerque mais les auteurs ont été assez intelligents pour ne pas faire une sorte de remake de leur précédent succès.

Si l’aspect technique et visuel reste le même (un générique très axé années 70), Better Call Saul dévoile rapidement une identité qui lui est propre. On passe des rires aux larmes, ou du moins à la pitié, en voyant ce pauvre gars se démener pour sortir la tête de l’eau. Rien n’est simple pour McGill qui doit constamment se battre contre lui-même. Et on attend avec impatience le moment où Saul Goodman viendra mettre de l’ordre dans tout cela, comme si voir cette déchéance était rassurant.

Une première saison convaincante, alors que je suis toujours un peu réticent avec les spins off dont la plupart cherche à courir après une gloire passée en faisant un simple copier-coller de codes dans un autre lieu. Ici, même si on n’est pas vraiment dépaysé, on se rend compte que tout est assez chamboulé pour ne pas penser à un Breaking Bad 2 sur le retour.

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