Si La Coupe de Feu est mon tome préféré, L’Ordre du Phénix fait partie des livres qui fâchent. À plusieurs reprises, le bouquin a failli voler à travers la pièce et ce pour différentes raisons. La première, et pour le côté vraiment réussi, c’est l’injustice qui continue et qui fait vivre à Potter des heures plus sombres encore que celles qu’il a déjà vécues. C’est remarquable de déclencher des sensations aussi fortes, qu’elles soient de tendresse ou de rage, comme ici. La seconde, et là, c’est moins glorieux, c’est que j’ai eu la sensation que Rowling écrivait uniquement pour faire de la page,...
Mon tome préféré, sans conteste. Rowling poursuit dans sa lancée de faire de son univers quelque chose de plus sombre qu’aux premiers abords. Elle n’en oublie pas l’humour qui fait toujours mouche et retrace les premiers émois, les premières questions sur les sentiments d’amour, tout en mettant en danger son petit sorcier. Ici, ce qui fait rêver c’est que l’on est heureux de ne pas être à sa place, pourchassé par des dragons ou des créatures immondes dans un lac aussi magnifique d’extérieur que terrifiant de l’intérieur. Si pour moi ce volume est si particulier, c’est parce qu’il fait revenir l’ennemi...
Voilà peut-être le récit qui amorce un virage pour plonger le lecteur dans une ambiance plus ténébreuse. Le Prisonnier d’Azkaban, même s’il est toujours plaisant à lire, perturbe par sa narration, son énigme, son côté inquiétant et son histoire de voyage dans le temps. Rowling décide de faire grandir son personnage. S’il n’a pas une enfance très rose, son destin se noircit un peu plus à chaque tome. Plus inquiétant, plus noir, on découvre ce passé en même temps que le héros et c’est tout le présent qui est remis en cause, bousculant les idées reçues. Les réponses arrivent, donnant place à d’autres...
C’est toujours un vrai bonheur de replonger dans ces livres. C’est la seule saga que j’ai relue plusieurs fois et la magie est toujours au rendez-vous. Comme je le disais, c’est comme un second chez-soi où l’on revit les moments les plus tendres et joyeux comme les plus sordides et affreux. Est-il plus sombre pour autant ? Je ne trouve pas. Rowling installe son univers, l’étoffe, sans chercher à faire grandir ses héros plus vite qu’il ne le faudrait. Parsemée d’humour, l’histoire nous conduit tranquillement vers le méchant de l’histoire qui ne reste qu’une ombre à nos yeux. On commencera vraiment...
J’ai découvert Harry Potter d’abord par les deux premiers films, avant que l’on m’offre un coffret avec les quatre premiers tomes. Je n’ai pas donc vraiment « découvert » le petit sorcier avant d’atteindre le Prisonnier d’Azkaban. Toujours est-il que l’univers est bien plus riche dans les livres, évidemment. On découvre certaines choses inédites par rapport aux films et il faut l’avouer, ouvrir un Harry Potter devient très rapidement une addiction. Destiné à un jeune public, la lecture est facile, rapide, sans fioriture. Les adultes y trouveront un echo à leur propre enfance, depuis l’angoisse...