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Si on parlait... ... cinéma, manga, série et littérature ? ça vous tente?

Deadpool

David J. Collins

deadpool

Deadpool, c’est l’électron libre de la Marvel. Irrévérencieux, anticonformiste, psychopathe, schizophrène, déjanté, cynique, il n’a rien du super-héro auquel on s’attache et pourtant…

C’était à priori le projet casse-gueule par excellence tellement le personnage est particulier. Il fallait oser, il fallait assumer et la 20ème a assuré, même si je déplore un côté visuellement pas assez bourrin encore. Si les séquences d’action sont magnifiques, une brutalité encore plus décomplexée aurait parfait cette œuvre à part.

Par le biais de flash-back qui nous font assister à la naissance du héros, on nous plonge dans un monde où la réponse à la violence est l’ultra violence et la répartie cinglante qui souvent fait mouche et nous pousse dans l’éclat de rire. Quand tout est beau, il faut s’attendre à ce que ça ne le reste pas longtemps avec ce trublion.

Autant dire qu’au contraire de pas mal de productions contemporaines, Deadpool est généreux avec son public. Toujours insolent, jamais sympathique, c’est sa sincérité qui devient une marque de confiance et d’attachement. Certes, il est incontrôlable et c’est cette liberté qui fait rêver. On accepte le personnage et on est heureux, quelque part, qu’il ne soit que sur un écran.

Certains gags sont lourds mais peu nombreux. Ils se concentrent surtout sur des répliques débiles à la Spiderman. Tout le monde en prend pour son grade, cependant. Le film est bourré de références, de petites piques lancées ici ou là et les X-Men sont les premières victimes de ces joutes verbales.

Un film à regarder images par images pour déceler toutes les références qui sont glissées dedans et un point d’honneur pour le générique de début qui est juste magique en mettant le ton.

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