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Si on parlait... ... cinéma, manga, série et littérature ? ça vous tente?

A la Poursuite de Demain

David J. Collins

a la poursuite de demain

Brad Bird, le réalisateur des Indestructibles, de Mission Impossible, Protocole Fantôme et avec à son actif un bon nombre d’épisodes des Simpson... rien que ça, ça me faisait envie. Mais la bande annonce était attrayante aussi. Piège tendu dans lequel j’ai sauté à pied joint et j’en veux désormais à Brad Bird. Non pas que son film est à chier, faut pas non plus poussé mémé dans les orties mais il est loin de ce que le bonhomme a l’habitude de nous donner, à savoir un spectacle digne de ce nom qui évite de se foutre de la gueule du spectateur.


A croire que le réal était absent de cette production. La première heure est ennuyeuse, fade, longue, sans intérêt alors que le propos et son approche semble plutôt intéressant. On a cependant affaire à de longs plans pour nous présenter un futur qui n’a rien d’exceptionnel par rapport à tout ce que le genre science-fiction a pu nous offrir depuis la nuit des temps. Si peu attrayant que j’ai décroché, entrant en état d’hypnose pour me réveiller des heures plus tard en me demandant où j’étais.

Quand la seconde partie débute et que ça bouge un peu plus, ou devrai-je dire « un peu mieux », on est déjà réduit à l’état de légume bavant devant l’écran, ne faisant qu’attendre que le temps passe, atteint par la flemme de devoir se lever pour récupérer la galette immonde dans le lecteur.

Il n’y a franchement pas grand-chose à retenir de ce film. Mis à part peut-être l’interprétation de la jeune Raffey Cassidi. George Clooney, on n’en parle pas, c’est George Clooney. Aussi bon soit-il, il ne parvient pas à sortir cette oeuvre du bourbier dans lequel elle s’empâte au fil des minutes.

Britt Robertson... je ne sais où on a pu voir que c’était une star montante. En tout cas, pas dans ce film vu qu’elle s’amuse à saborder le rôle avec un jeu exécrable, tout en surjouant chaque scène... enfin bref ! Elle paraissait meilleure dans Under the Dome (série que j’ai vite abandonnée soit dit en passant).

Et le Dr House ? Euh, pardon ! Hugh Laurie. Ben en fait, ce n’est pas qu’on a du mal à le voir dans un autre rôle... c’est surtout qu’il fait du Dr House... encore. Les scénaristes poussent même la plaisanterie mais je ne dirai pas comment pour éviter de spoiler ceux qui ont vraiment du temps à tuer.

Malheureusement une grosse déception pour moi. Encore une fois, le propos plein d’espoir est assez intéressant mais mal exploité ou de manière plutôt mièvre et sans vraiment de volume ni motivation et encore moins d’imagination. Certes, c’est un film pour la famille et c’est justement là que l’on attend Brad Bird qui sait s’adresser à elle de manière moins neuneu !

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