Saiyuki

Gensomaden Saiyuki : 50 épisodes

Saiyuki reload : 25 épisodes

Saiyuki gunlock : 26 épisodes

1 film, requiem

Création  : entre 2000 et 2006 par Studio Pierrot

Je ne suis en général pas fan des séries qui s’étalent sur des centaines d’épisodes. Souvent, ça tourne en rond. Saiyuki est donc l’exception qui confirme la règle. L’histoire est simple : un bonze armé doit se rendre dans l’ouest afin d’empêcher la renaissance d’un démon. Il est accompagné, bien malgré lui, par trois comparses qui ne peuvent pas s'encadrer.

Si durant cette centaine d’épisodes, c’est toujours le même fil rouge, chaque saison à son identité propre ainsi qu’un « boss de fin ». Et c’est ce qui fait que Saiyuki peut s’étaler sur autant de temps. Au fur et à mesure, on apprend à connaitre les personnages, leur passé et les raisons qui les motive. Dans chaque saison, on retrouvera des épisodes récurrents, comme lorsque les compères rencontrent leurs alter ego, la bande à Kôgaiji, qui annoncent de la baston et des relations ambigües ; ou un épisode complètement décalé et plein d’humour comme lorsque la bande à Sanzo est obligée de faire une partie de Tric-Trac (une sorte de jeu de l’oie amélioré) pour espérer sortir de l’auberge où ils étaient venus se reposer.

L’animation est de bonne facture. Les effets 3D sur les deux premières saisons ne sont pas du plus bel effet mais ça s’améliore par la suite. Ceci étant, ce manga est si bon que l’on pardonne ce manque de maîtrise.

Pour ma part, la saison 2 est la meilleure des quatre. Intense, sombre, elle met en scène un ennemi à la hauteur de la bande à Sanzo.

A noter enfin que l’histoire n’est pas terminée au terme de ces quatre saisons. Il y a bien des OAV mais il ne semble pas, pour le moment, qu’il y ait une série de plus en préparation. On reste donc sur notre faim.