Le Hobbit : la désolation de Smaug

Plus abouti, plus impressionant...

Ma plus grande crainte était de voir ces moments un tantinet niais qui jalonnaient la première partie du Hobbit se répéter ici (et j’ai vu la version longue ; autant dire que c’est pire encore). Mais très vite la peur s’est estompée car force est de constater que cet épisode est beaucoup sombre et sérieux. Même si l’humour est présent, il reste retenu.
Au-delà de l’adaptation elle-même (que je ne pourrais juger puisque je n’ai pas lu Tolkien), je ne peux que saluer cette seconde partie menée tambour battant, plus épique, plus époustouflante et avec ce qu’il faut en morceaux de bravoure. Je regrette cependant que nos nains se fassent aussi souvent capturer, ce qui devient redondant et sans surprise.
Pour oublier cela, on a une succession de séquences impressionnantes et jubilatoires (notamment celle des nains dans leur tonneau qui illustre tout la virtuosité de Jackson pour allier action, humour et techniques en tout genre) qui nous transporte gentiment jusqu’à une fin éblouissante que l’on ne voit même pas arriver.
Il y a bien longtemps que je n’étais pas sorti d’une salle de ciné à la fois aussi ravi que frustré.